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Nigéria : législation sur la greffe d’organes adoptée

Le Nigeria a adopté un cadre réglementaire strict pour encadrer les transplantations d’organes et lutter contre l’exploitation des donneurs vulnérables. Les nouvelles directives garantissent des pratiques éthiques, imposent une certification des établissements et renforcent la transparence avec une base de données nationale. Le gouvernement insiste sur la sensibilisation pour encourager le don d’organes et lever les barrières culturelles. Soutenue par la Commission des droits de l’homme, cette réforme vise à rendre les transplantations plus sûres et accessibles.

Le Nigeria a récemment mis en place un cadre réglementaire strict pour encadrer les transplantations d’organes et lutter contre l’exploitation des donneurs vulnérables. Cette réforme vise à garantir des pratiques éthiques, à interdire la vente d’organes et à imposer une transparence accrue dans les procédures médicales. Le ministre de la Santé a souligné l’importance de cette initiative pour instaurer un système basé sur le don volontaire et le respect des normes internationales.

« L’une des solutions accessibles – bien que je ne dirais pas facile – est la transplantation de moelle osseuse pour les personnes atteintes de leucémie ou de drépanocytose. Cette procédure est déjà pratiquée et a débuté au Bénin. Aujourd’hui, quelques centres à Lagos la réalisent également. Certains ont tenté d’avancer dans la transplantation de foie et de cœur, mais pour l’instant, seules certaines parties du cœur sont concernées.  » 

Philip Olayele Abiodun, Président du Comité national de normalisation des établissements de santé tertiaires (NTHISC)Nigéria 

Ces nouvelles lignes directrices abordent des aspects clés tels que la protection des donneurs, la sécurité des receveurs et la conformité aux standards mondiaux. Elles imposent une certification obligatoire pour les établissements pratiquant des greffes et prévoient des sanctions en cas de non-respect des règles. De plus, une base de données nationale sera mise en place afin de suivre les dons et les transplantations tout en assurant la transparence du système.

« Nous délivrons des licences aux institutions et aux professionnels qualifiés pour réaliser ces transplantations. Leur travail est suivi de près, de la préparation jusqu’à l’après-transplantation, avec un enregistrement systématique des résultats. Cela nous permet d’évaluer les taux de réussite et d’échec, afin d’informer le public en toute transparence. Nous accréditons et contrôlons ces établissements et praticiens pour garantir des normes élevées et une surveillance rigoureuse. « 

Philip Olayele Abiodun, Président du Comité national de normalisation des établissements de santé tertiaires (NTHISC)Nigéria 

Les autorités insistent sur la nécessité d’une sensibilisation accrue pour encourager le don d’organes et dissiper les mythes culturels et religieux qui freinent cette pratique. L’introduction du statut de « donneur d’organes » sur les permis de conduire fait partie des mesures envisagées. Le gouvernement, soutenu par la Commission des droits de l’homme, réaffirme son engagement à rendre la transplantation d’organes plus sûre, équitable et accessible à tous les Nigérians.

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