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Sénégal : 16 candidats sur 19 refusent le dialogue sur le choix d’une nouvelle date

Le président du Sénégal, Macky Sall, a indiqué que des discussions nationales auront lieu les 26 et 27 février 2024 concernant les problèmes rencontrés dans le processus électoral, suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement pour le 25 février. Cependant, le Front des candidats à l’élection présidentielle ainsi que certains membres de la société civile ont déclaré qu’ils refusaient de participer à ces discussions, appelant le président Macky Sall à fixer une nouvelle date dans les meilleurs délais conformément à la décision du 15 février du conseil constitutionnel.

A la suite de l’entretien accordé à la presse sénégalaise par le président Macky Sall, 16 des candidats à l’élection présidentielle ainsi que certains membres de la société civile ont déclaré, tour à tour, leur refus de participer aux concertations nationales qui débuteront ce lundi 26 février 2024. Ils demandent au président de la République de prendre ses responsabilités en convoquant par décret le corps électoral à une nouvelle date n’allant pas au-delà du 2 avril, date d’expiration du mandat de l’actuel chef de l’Etat. 

“Nous ne pouvons pas comprendre cet appel qui vise à discuter d’une situation qu’il a lui-même créé. Et d’en sortir de cette situation. Nous pensons que le Conseil constitutionnel a donné des indications pour le faire, et qu’il s’agissait uniquement pour le président de la République d’instruire les administrations chargées d’organiser les élections à le faire dans les meilleurs délais. Sans excéder la limite temporelle du 2 avril de son mandat

Abdoul Malicky Bousso, Membre du collectif Forum civil, Sénégal

Le Conseil constitutionnel a appelé les autorités compétentes à organiser des élections dans les meilleurs délais. Toutefois, le président Macky Sall, à qui revient le choix d’une nouvelle date, considère les concertations nationales comme une étape incontournable pour un scrutin pacifique et transparent. 

“Comme réaction à ce que le Conseil constitutionnel a dit, le conseil lui a dit de donner une date dans les meilleurs délais évidemment meilleur comme on dit, c’est dans la langue française, le français a toutes les possibilités qu’on pourrait y joindre mais d’abord il faut savoir ce qui est bon. Est-ce que c’est bon par rapport à une date avant le 3 mars ou avant le 10 mars, comme le Bane, l’essentiel pour le conseil constitutionnel, c’est de constater que le 2 avril, le président de la République n’est plus le président et qu’il a lui-même dit clairement. En ce qui concerne le dialogue auquel il a fait appel, y a certains qui veulent y aller et d’autres qui qui disent qu’il n’iront pas. Par contre, on peut avoir des retournement de veste ou de situation, des gens qui, par la suite pour déclarer qu’ils vont participer à ce dialogue.”

Ibrahima Bakhoum, Analyste politique, Sénégal

Les concertations nationales se tiendront au centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio a annoncé un communiqué de la présidence. Pendant l’entretien accordé à la presse sénégalaise, au soir du  22 février, le Président Sall a noté que le Conseil constitutionnel pourrait être amené à donner son avis s’il n’y a pas de consensus sur une date de tenue du scrutin au sortir des concertations nationales.

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