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Tchad : l’accord de paix de Doha ne fait pas l’unanimité

Après cinq mois de négociation, l’accord de paix avec une quarantaine de mouvements rebelles en vue de leur participation au dialogue national inclusif connaît un aboutissement. Les travaux effectués à Doha au Qatar déblayent le chemin du dialogue national prévu pour le 20 août prochain au Tchad. Malgré la volonté du président du Conseil militaire de transition de réunir son peuple et le voir emprunter un nouveau chemin, des efforts restent à faire. 18 groupes rebelles parmi lesquels les plus importants n’adhèrent pas à l’accord.

Le dialogue national inclusif prévu le 20 août 2022 au Tchad est enfin parti pour se tenir, sans risque de report ou d’annulation. Le préalable accord de paix a été signé à Doha au Qatar, après cinq mois de négociations. Une quarantaine de mouvements rebelles ont paraphé l’accord en vue de leur participation à ce rendez-vous, gage d’un nouveau départ dans le pays. Seulement,  le FACT, Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad, principal groupe rebelle n’est pas de la partie.  

A vous frères tchadiens. Pour me réjouir de votre mobilisation et détermination, dans la recherche des solutions pacifiques et consensuelles, vous avez été à la hauteur. Vous avez cherché à transcender vos divisions devenues anachroniques, et vous vous êtes armés de courage pour asseoir la paix par la raison et le cœur. Ce courage là est plus difficile que celui de faire la guerre. Ce n’est pas à vous que j’apprendrai combien il est plus difficile de construire que de détruire. 

Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine

Le retour au pays de Mahamat Idriss Deby Itno le président du Conseil militaire de transition, se voulait  pourtant festif et populaire. L’engouement semble avoir été plombé par l’absence d’unanimité autour de l’accord de paix de Doha. La plateforme de la société civile Wakit Tama critique un accord à minima. Pour cette coalition des partis de l’opposition, le risque d’un nouveau conflit n’est pas totalement écarté.

18 n’ont pas signé, sur les 52. Et 18 parmi les plus importants en termes de menaces sur la paix. Parce que Doha était fait pour qu’ on trouve un terrain d’entente qui permettrait de mettre derrière nous, des risques de relance de la guerre civile, et qu’on puisse dans le dialogue, maintenant nous intéresser et nous pencher sur les questions essentielles. Pour le moment, quel est l’agenda du dialogue? On ne sait pas. On va avoir une foire au débat qui va débattre de tout, de la santé, de l’éducation… Par contre, si on ne discute pas des questions sur la forme de l’Etat, si on ne discute pas sur la question du bilinguisme, du rôle de l’armée, ces questions clivantes là, si on ne discute pas, on pourrait après avoir 10.000 résolutions sur l’électricité », l’eau, la santé… les questions essentielles ne sont pas encore réglées.   

Soumaine Adoum, Porte-parole de Wakit Tama

Plus de 20% des groupes rebelles n’adhèrent pas à l’accord de paix. Le président du CMT incite ces groupes ainsi que le peuple à faire des efforts dans ce sens, malgré quelques zones d’ombre décriées par différentes entités. Il défend l’accord de Doha et l’ouverture d’un dialogue national le 20 août 2022. D’ici à cette échéance, des voies de dialogue supplémentaires pourraient être explorées.

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