Le Togo tient ce samedi 15 février ses premières élections sénatoriales, un scrutin historique réservé aux grands électeurs à travers le pays. Cet événement marque une étape clé dans l’évolution institutionnelle du pays, concrétisant la transition vers un nouveau régime instauré par la Constitution adoptée en avril dernier.
Début du scrutin sénatorial au Togo. Ils sont au total 1 706 grands électeurs, composés de conseillers municipaux et de conseillers régionaux, à se rendre aux deux bureaux de vote du Grand Lomé ce 15 février 2025 pour la toute première élection de sénateurs dans le pays. Pour certains candidats, ces élections sont essentielles pour la jeune démocratie du Togo.
Le Sénat a plusieurs rôles à jouer, surtout dans ce pays où les choses coûtent énormément cher.
OLYMPIO, Candidat UFC aux sénatoriales
Le Togo a une jeune démocratie qu’il faut justement continuer à renforcer. Donc le Sénat est là pour conforter, pour renforcer justement le système démocratique dans notre pays.
VIVIEN TOMI, Candidat UFC aux sénatoriales
Sur le terrain, l’organisation du scrutin a été suivie de près par les observateurs et les représentants de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Le président de la CENI, en visite dans les bureaux de votes, s’est félicité du bon déroulement du scrutin.
Tout se passe bien comme prévu. La disposition mise en place se déroule comme prévu. Nous sommes très contents de cette entame ? et nous savons que les choses vont évoluer très bien.
DAGO YABRE, Président de la CENI
Si cette première élection sénatoriale marque un tournant institutionnel pour le Togo, elle ne suscite pas l’adhésion de tous les grands électeurs. Bernadette, conseillère municipale et grande électrice, a exprimé des appréhensions après avoir accompli son devoir électoral.
Le Sénat au Togo, je ne vois pas trop. Mais comme les collègues, les amis nous ont sollicités en tant que grands électeurs, on n’a pas à leur refuser.
BERNADETTE DABADJI, Conseillère municipal commune Golfe 7
À 16 heures, les bureaux de vote ont officiellement fermé, laissant place au dépouillement. L’issue du scrutin ouvrira un nouveau chapitre de la gouvernance togolaise.
