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Afrique : la contribution du secteur privé aux échanges intra-africains estimée à 15 %

Impliquer le secteur privé pour l’atteinte des objectifs de la Zlecaf est l’un des objectifs prioritaires de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Depuis sa mise en œuvre en janvier 2021, le commerce entre pays africains n’est qu’à 15%. Ce pourcentage est la résultante des crises mondiales qui ont affecté les secteurs générateurs de croissance que sont les transports, le tourisme. Pour y remédier, des acteurs du secteur économiques proposent la transformation locale des produits, la levée des barrières tarifaires pour le développement du tourisme, le financement du secteur privé.

Alors que l’Afrique ne contribue qu’à 3% du commerce mondial, la mise en œuvre de la zone de libre échange continentale africaine(Zlecaf) devrait contribuer à la création d’un marché continental unique. Selon Cynthia Gnassingbé-Essonam, conseillère principale pour l’engagement du secteur privé auprès de la Zlecaf, l’implication du privé permettra d’augmenter les échanges intra pays africains estimés à 15% selon la banque mondiale.  

43 pays ont accepté d’implémenter les règles pour la réduction des barrières à l’investissement en Afrique, pour réduire les obstacles au commerce et bien sûr pour s’assurer que l’Afrique devienne une zone compétitive d’échange. Bientôt,un manuel des règles d’origines dans lequel vont être exposés 5000 produits en détaillant leur processus, leur traitement et leur tarification dans le cadre de la zlecaf sera disponible à l’attention des entreprises.

Cynthia Gnassingbé-Essonam, Conseillère principale en charge du secteur privé à la Zlecaf

Grâce au secteur privé, les 43 pays signataires de l’accord de libre-échange continental entendent transformer des matières premières dans les pays producteurs pour une harmonisation des prix et une traçabilité des produits manufacturés. Une initiative qui vise à lever les barrières tarifaires mais surtout à permettre la circulation des personnes  et  des biens comme l’indique  Mossadeck Bally, Président Directeur Général du groupe Azalaï.

on nous a présenté le passeport africain sous la présidence du président Paul Kagame quand il dirigeait l’Union Africaine mais c’est resté voeu pieux pour l’instant donc faudrait qu’un africain puisse voyager dans les 54 pays africains sans visa ou bien un visa en naira ivoire

Mossadeck Bally, Président Directeur Général du groupe Azalaï HôtelMali

Le secteur privé joue un rôle essentiel dans le développement de l’Afrique, et par conséquent, revoir leur financement garantira l’accès aux outils et aux partenariats dont elles ont besoin pour jouer leur rôle dans la création d’un avenir résilient tout en adhérant à des politiques responsables et pratiques commerciales durables.

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