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Afrique : le continent face au défi la gestion des changements anticonstitutionnel de gouvernement

Au sortir du sommet Union africaine – Union européenne, les putschs successifs au Mali, au Burkina Faso et en Guinée ont été fortement dénoncés par toutes les instances africaines. Cependant, malgré les sanctions imposées à ces Etats, le Parlement malien a voté pour une transition de 5 ans de la junte. 

Les instances africaines condamnent la série de coups d’Etats survenue en Afrique de l’Ouest entre août 2020 et juin 2021. Pour le président de l’Union africaine, Macky Sall, les déviances liées aux coups d’Etat sont automatiquement sanctionnées par l’instance. Mais dans le cas du Mali, de nombreuses réserves ont été émises dès le premier coup d’Etat, du fait de l’entente entre la junte et l’Union africaine sur la mise en place d’une transition. Laquelle n’as pas été respectée.

Les règles veulent que, chaque fois qu’il y a un coup d’Etat ou une interruption inconstitutionnelle du pouvoir le pays soit immédiatement suspendu. Que ce soit le Mali, le Burkina Faso ou la Guinée, ils sont suspendus de toutes instances que ce soit UA ou de la CEDEAO pour que l’ordre constitutionnel normal soit restitué. Au Mali, ce coup d’Etat a démarré depuis août 2020, de 2020 à janvier 2022, il n’y a pas eu de sanctions. Juste au début parce que nous avions convenu d’une charte de transition. Et nous avons accompagné le Mali jusqu’au délai de 18 mois qu’ils ont choisi et non pas respecté. Nous leur avons demandé un agenda pour les élections et c’est à ce moment où ils ont promis 5 années supplémentaires.

Macky Sall, Président en exercice de l’UA

Au vu de la situation sécuritaire qui prévaut au Mali, le Parlement malien réuni soutenu par la junte au pouvoir a voté pour une transition de cinq ans. Une des clauses du plan quinquennal de transition démocratique désapprouvé par l’Union Africaine.

Les compétitions et rivalités internationales, les déficiences patentes d’une gouvernance rationnelle juste et inclusive ont ouvert malheureusement la voie à toute sorte de déviances politiques et intellectuelles. Les changements anticonstitutionnels de gouvernements dont une telle situation défie avec une inacceptable arrogance l’ensemble des dispositifs constitutifs, de l’architecture africaine des normes en matière de démocratie et de gouvernance.

Macky Sall, Président en exercice de l’UA

Trois coups d’État en 18 mois. La CEDEAO assiste impuissante à la prise de pouvoir par des militaires. Malgré la suspension de la participation du Mali, la Guinée et du Burkina Faso à ses activités, l’instance peine à instaurer la paix en Afrique de l’Ouest craignant au passage une épidémie de coups d’Etat.

Les coups d’État militaires ont été fortement condamnés. Il faut que l’on tienne compte que le progrès économique et social ne peut se faire que dans des processus démocratiques. Le fait qu’il y ait un coup d’État militaire ne règle pas le problème, au contraire, ça le complique. Le pays a moins de capacités de ressources pour faire à ses attaques puisque tous ceux qui apportent les soutiens se retirent et la lutte contre le terrorisme coûte chère.

Macky Sall, Président en exercice de l’UA

Malgré les sanctions des différentes instances africaines, la gestion du Mali, du Burkina et de la Guinée reste aux mains des militaires et aucune date n’a jusqu’alors été divulguée pour l’organisation des élections démocratiques.

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