En Afrique, les transferts d’argent par les Africains vivant à l’étranger ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, selon un rapport de la Banque mondiale, ce qui équivaut à 6 % du PIB africain. Ce chiffre dépasse les budgets gouvernementaux dédiés au développement (42 milliards) et les investissements directs de l’étranger (48 milliards), mettant en évidence le rôle crucial de la diaspora dans les économies africaines.
Les transferts d’argent effectués par les Africains vivant à l’étranger demeurent un pilier essentiel pour l’appui aux économies locales et aux foyers à travers le continent africain. Selon un rapport de la Banque mondiale, en 2024, ces envois d’argent ont grimpé à 100 milliards de dollars, ce qui représente 6 % du PIB de l’Afrique. Ce montant surpasse les budgets publics pour le développement (42 milliards de dollars) et les investissements directs étrangers (48 milliards de dollars), soulignant l’importance de la diaspora pour les économies africaines.
Les transferts de la diaspora africaine vers leur pays d’origine sont remarquables. ces transferts pour certains pays tels que les Comores oscillent entre 20 et 25 % du PIB. Globalement en Afrique on parle 6% du PIB et on parle de près de 45 milliards de dollars de transferts.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique
Avec 22,7 milliards de dollars, l’Égypte reste en tête, grâce à une forte implication de sa diaspora dans le soutien aux familles et aux projets communautaires. Il est suivi par le Nigeria qui a reçu 19,8 milliards de dollars et le Maroc dont les remises de fonds ont atteint 12 milliards est en 3e position.
Ces transferts entrent dans l’autonomie mais directement au niveau des ménages pas au niveau des industries ou des entreprises il serait important de capitaliser ses transferts pour encore augmenter la puissance économique des pays récipiendaires.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique
Alors que les transferts d’argent ont connu une croissance de 57 % au cours des dix dernières années sur le continent, les investissements étrangers ont subi une baisse de 41 %. Cette situation est due à des disparités de revenus, des instabilités politiques et des déplacements liés au climat d’après la Banque mondiale.
