Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp

Cameroun : réduire la pauvreté à 3% avec l’action climatique

Alors que le changement climatique représente de plus en plus une menace imminente vis-à-vis de la dépendance du Cameroun  aux ressources naturelles et à l’agriculture, l’Institut des relations internationales du Cameroun a exploré, ce 24 mars 2025, les stratégies à mettre en place pour préparer une réponse adaptée aux changements climatiques. Il a ainsi été abordé l’importance de la diplomatie au travers des coopérations, des politiques publiques ou encore de la place de la technologie pour mieux faire face à cette menace. 

Alors que les menaces liées au changement climatique ne cessent d’être persistantes sur le continent africain et plus particulièrement au Cameroun, le pays d’Afrique centrale amorce sa transition écologique pour une croissance verte durable. Conscient de la menace que représente le changement climatique sur les ressources naturelles et l’agriculture, alors qu’un peu plus du tiers soit 36 % des adultes tirent leurs moyens de subsistance de l’agriculture au Cameroun, des points de vue ont été échangés ce 24 mars 2024 à l’Institut des relations internationales du Cameroun sur les stratégies, la diplomatie et les politiques publiques à mettre en place pour orienter le pays vers une transition écologique via les moyens technologiques.

“La transition écologique ne peut pas se faire sans l’accompagnement de la digitalisation, parce que comme vous le savez aujourd’hui il ya beaucoup de technique satellitaire qui permettent de gérer la prévision et les questions écologique dans les questions climatique très souvent sont liés à la gestion de la prévision”

Armand Claude Abanda, Représentant Résident de l’Institut Africain d’InformatiqueCameroun

À travers sa contribution déterminée au niveau national (NDC) mise à jour en 2021, le Cameroun s’est engagé à réduire de 35 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 en se concentrant sur l’agriculture, l’énergie, la foresterie, et le secteur des déchets ainsi qu’en favorisant l’adaptation dans des domaines clés au niveau national comme dans les différentes régions. Pour y parvenir, le choix des politiques publiques est donc indispensable selon certains experts. 

“S’il n’y a pas d’action concrète, il nya pas de politique publique. S’il ya pas de mobilisation concrète ya pas de politique publique. Donc les politiques publiques au delà d’être un ensemble d’interaction, au delà d’être des programmes c’est quand même des relations entre des agents mais aussi des actions concrètes”

Mireille Manga Edimo, Coordinatrice du projet GLOGORENACameroun

En entreprenant de solides réformes suscitant des investissements en faveur de l’action climatique, le Cameroun pourrait diviser son taux de pauvreté par cinq d’ici 2050 de 15 % à 3 % selon la Banque mondiale. La Banque mondiale prévoit en outre que des investissements à hauteur de 58 milliards de dollars en faveur de mesures d’adaptation et d’atténuation au cours des 10 prochaines années pourraient faire de l’action climatique une opportunité, et se traduire en une croissance du PIB de 1% en 2050.

Agenda

Bouton retour en haut de la page