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Commerce en Afrique : les échanges intra africains estimés à 10%

L’un des défis inhérents au développement du continent africain c’est le déficit logistique et énergétique. Ce dernier freine les actions des gouvernements africains pour dynamiser l’économie du continent à travers le commerce intra africain. Pour les experts africains, réunis dans le cadre du pro meet up and learn du 27 au 29 septembre 2023 à Yaoundé, il est impératif de relever l’offre logistique pour permettre l’atteinte des objectifs du continent par le commerce intra africain.

Les échanges entre pays africains ne représentent que 10 % de l’ensemble du commerce africain. Cela peut s’expliquer par le déficit logistique et énergétique dont souffre l’Afrique. Brazzaville et Kinshasa par exemple, deux des capitales africaines les plus proches, distantes de 33 kilomètres seulement, ne sont pas connectées par voie terrestre. La qualité et la rareté des voies d’interconnexion entre les Etats africains limite ainsi la capacité des Etats à maximiser les échanges, en profitant de la libre circulation dans le cadre du marché commun. Pour les experts africains, la logistique est au cœur de la réussite d’un marché commun comme la ZLECAf, dont le potentiel est la croissance économique du continent de l’ordre de 450 milliards de dollars d’ici 2035. 

“C’est le principal levier du succès du développement des nations africaines. Aujourd’hui les nations d’Afrique centrale sont pas mal enclavées. il n’y a pas de connexion terrestre directe entre les grands marchés, que ce soient les marchés camerounais ou congolais. Donc lever les problématiques de connectivité que ce soit par voie maritime, terrestre,  ferroviaire ou aérien, peut favoriser le développement des entreprises et des unités de production en plus du développement énergétique parce que quand on parle de connectivité, il s’agit aussi de l’énergie bien évidemment.« 

Wilfried Michael Mama, Directeur de l’exploitation du port de Kribi

A ces défis de l’intégration régionale des économies africaines on peut associer les problèmes infrastructurels. Malheureusement, l’Afrique n’investit que 4% de son produit intérieur brut (PIB) en infrastructures. Si les politiques du continent s’activent à y apporter des réponses rapides avec des projets intégrateurs, l’accès à l’information pourrait stimuler les échanges continentaux. Pour les entrepreneurs et autres experts africains, l’impérieuse nécessité de contrôler et mettre à disposition l’information est déterminante pour l’atteinte des objectifs du développement du continent par le commerce intra africain. 

“Nous avons noté que le manque d’information fait partie des obstacles au commerce inter Etat. Parce que finalement on a l’impression qu’on a rien à commercer entre nous, pourtant en faisant le tour on se rend compte qu’il y a des choses qu’il y a des choses au Rwanda dont le Cameroun a besoin et vice versa. Nous au conseil de la CEEAC on essaie de mettre à la disposition des commerçants, voici les produits qui sont prisés en Angola, ou au Cameroun etc.

Daniel claude Abate, Vice président du haut conseil des affaires de la CEEAC

Les projections du marché commun africain sont évaluées à 3 000 milliards de dollars, et pourraient contribuer à inverser les tendances actuelles en matière de pauvreté, d’inégalité et de croissance sur le continent. L’Afrique australe connaît la plus forte progression du commerce intra-africain avec plus de 44% porté par  l’Afrique du Sud avec 20%

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