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Congo : mise en service de la raffinerie de Fouta attendue d’ici fin 2025

Au Congo, les travaux de construction de la raffinerie de Fouta qui ont débuté depuis bientôt 4 ans seront bouclés d’ici la fin d’année, selon un communiqué gouvernemental, datant du 14 février 2025. Avec une capacité initiale de production de 2,5 millions de tonnes de produits pétroliers par an, l’infrastructure baptisée Raffinerie pétrochimique de l’Atlantique devrait permettre de réduire la dépendance du pays aux importations de produits raffinés.

La République du Congo devrait pouvoir se doter d’une seconde raffinerie pétrolière d’ici fin 2025. C’est ce qu’a révélé un communiqué publié le vendredi 14 février, en marge des préparatifs du Congo Energy & Investment Forum (CEIF) prévu du 24 au 26 mars. Selon le gouvernement congolais la raffinerie de Fouta située à quelques 30 km de Pointe-Noire et d’un montant total de 600 millions de dollars devrait permettre de renforcer l’attractivité du segment aval pour les investisseurs du secteur énergétique.

On est donc dans un contexte où, avec 2,5 millions de tonnes de pétrole raffiné, on sera capable de relancer la production industrielle locale, relancer la production industrielle régionale qui est plombée par le déficit de disponibilité de l’énergie venue des produits pétroliers à bas prix.

Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économiqueCameroun

Avec une capacité initiale de production de 2,5 millions de tonnes de produits pétroliers par an, l’infrastructure baptisée Raffinerie pétrochimique de l’Atlantique réduirait également la dépendance du pays aux importations de produits raffinés, dont l’essence et le diesel, une fois mise en service. Selon l’Observatoire de la Complexité Économique (OEC), le Congo a importé pour 140 millions de dollars de produits pétroliers raffinés en 2023.

On pense que la mise en opération de cette raffinerie de fouta va nécessairement faire baisser le prix du carburant à la pompe et relancer les petites activités semi-industrielles qui sont plombées par le coût élevé de cette énergie pétrolière.

Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économiqueCameroun

Pour rappel, le pays d’Afrique Centrale se classe en 5e position parmi les producteurs de pétrole brut en Afrique d’après les données de l’OEC. Cette situation découle du fait que le pays ne compte actuellement qu’une seule raffinerie à Pointe-Noire, exploitée par la Congolaise de raffinage (Coraf), qui ne couvre qu’une partie des besoins nationaux.

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