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Côte d’Ivoire – Cacao : la récolte intermédiaire d’avril à septembre 2025 menacée par la sécheresse

Avec 40% de la production mondiale de cacao, la Côte d’Ivoire, leader mondial de ce secteur, fait face à une grave sécheresse. Le manque de pluie dans les principales régions productrices menace la récolte intermédiaire, prévue d’avril à septembre 2025, avec un risque de pénurie de fèves cruciales pour la production de chocolat. Ce déficit met en péril un secteur clé de l’économie, représentant 10% du PIB et soutenant environ 6 millions de personnes.

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec 40% de la production, traverse une période difficile en raison du manque de pluie dans les principales régions productrices. Ce déficit de précipitations pourrait retarder le début de la récolte intermédiaire prévue entre avril et septembre 2025, avec un risque de pénurie de fèves. 

“Cette saison sèche est causée par le phénomène El Niño, qui persiste depuis les campagnes 2022-2023. Bien que ses effets n’aient pas été trop néfastes auparavant, la campagne 2023-2024 a révélé les premiers signes de détérioration dès le mois de décembre, avec une alerte précoce. L’harmattan s’est installé, entraînant une sécheresse plus intense, particulièrement dans la boucle du cacao, affectant ainsi la production de manière générale. »

JÉRÉMIE BROU, Expert Éco-AgronomeCôte d’Ivoire 

Selon les experts, la saison sèche de cette année qui s’étend de la mi-novembre 2024 à mars 2025, se distingue par l’absence de pluies régulières. La chaleur intense et le faible taux d’humidité du sol risquent de compromettre la qualité des fèves. Alors que la culture cacaoyère reste majoritairement traditionnelle, cette crise climatique menace de compromettre une production vitale pour l’économie ivoirienne.

“Il est essentiel que la Côte d’Ivoire investisse massivement dans la création de nouvelles variétés de cacao capables de résister aux conditions climatiques changeantes. En effet, ces conditions ne sont plus les mêmes qu’auparavant, et la « bulle » du cacao, notamment à l’Ouest, a évolué sous l’effet de ces changements climatiques. Ainsi, les plantations et vergers risquent de produire de moins en moins. En termes d’impact économique, il est peut-être temps pour la Côte d’Ivoire de se poser les bonnes questions et de réfléchir à une réforme de son système de commercialisation de la production. »

JÉRÉMIE BROU, Expert Éco-AgronomeCôte d’Ivoire 

Selon les experts, le manque de pluie et les températures élevées menacent le bon déroulement de la mi-campagne de cacao, risquant un retard dans la récolte et une pénurie de fèves si deux fortes pluies ne surviennent pas avant fin février 2025. En Côte d’Ivoire, le secteur du cacao représente 10% du PIB, et emploie plus de 6 millions de personnes.

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