La Banque Africaine de Développement continue de jouer un rôle majeur dans le développement de la Côte d’Ivoire. Une réunion de travail organisée le 20 mars à Abidjan par le ministère ivoirien de l’Economie, du Plan et du Développement, avec des responsables de la BAD, a révélé une croissance exponentielle des investissements de l’institution financière panafricaine en Côte d’Ivoire.
Plus de 500%… C’est la hausse des investissements de la Banque Africaine de Développement en Côte d’Ivoire de 2015 à 2024. Il s’agit d’un portefeuille actif de 38 projets pour un montant total de 1 883 milliards de Francs CFA. Objectif affiché : soutenir le Plan National de Développement 2021-2025.
“Nous exhortons la BAD à étendre son action à d’autres secteurs stratégiques où les défis restent majeurs, notamment la santé, l’accès à l’eau potable et l’assainissement, les logements sociaux, la transformation numérique y compris l’intelligence artificielle et le changement climatique.”
NIALÉ KABA, Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement – Côte d’Ivoire
Le portefeuille ivoirien de la BAD a connu une croissance exponentielle en moins de 10 ans. Les investissements de l’institution panafricaine sont passés de 370 milliards de Francs CFA en 2015 à 1 911 milliards de Francs CFA au 31 décembre 2024. Le tout avec une certaine amélioration de l’exécution des projets. Le taux de projets en difficulté a été réduit de 18% au cours du dernier trimestre 2024, passant de 38% en septembre à 20% en décembre. Un résultat encourageant au vu du seuil institutionnel toléré de 25 %.
“Concernant les retards dans l’exécution des projets il est important d’effectuer les paiements des indemnisations à toutes les personnes affectées par les projets et assurer une meilleure gestion des contrats.”
JOSEPH RIBEIRO, Directeur général adjoint de la BAD – Cap-Vert
Rappelons que la Côte d’Ivoire abrite à Abidjan le siège de la BAD depuis sa fondation en 1964. Ce partenariat vieux de près de 6 décennies a permis de financer des projets qui ont impacté la vie de millions d’Ivoiriens, tant dans les domaines des infrastructures, de l’énergie, du numérique que de l’agriculture.