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RD Congo : 28 millions de personnes touchées par la faim aiguë

La situation humanitaire se détériore en République démocratique du Congo. Le pays compte désormais 28 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Un nombre qui, jusqu’ici, n’avait encore jamais été atteint. 

Sombre record pour la République démocratique du Congo. Alors que le son des armes résonne toujours dans l’est du pays, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë a atteint un niveau le plus élevé jamais enregistré. Ils sont désormais 28 millions à souffrir d’une faim aiguë. Une crise humanitaire d’envergure qui s’est aussi amplifiée par la hausse des denrées alimentaires selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et le Programme alimentaire mondial. 

Depuis décembre, nous constatons une accélération des déplacements dans l’est de la République démocratique du Congo. Les échanges commerciaux sont perturbés. Les banques de l’est du pays sont fermées. Cela provoque une crise de liquidités qui impacte les prix des matières premières, la capacité des populations à survivre et à assurer leurs moyens de subsistance”.

Jean Martin Bauer, Directeur de l’analyse de la sécurité alimentaire et de la nutrition – PAM

Un tableau lugubre de nouveau présenté au Conseil de sécurité de l’ONU ce 27 mars. Les membres de l’organe onusien se sont réunis pour faire un point sur la situation sécuritaire depuis l’adoption en février dernier de la résolution 2773. Résolution qui, sur papier, invite toutes les parties en conflit à la conclusion d’un cessez-le-feu. Mais sur le terrain, les hostilités se poursuivent. 

« Malgré d’importants efforts régionaux et internationaux, le cessez-le-feu immédiat et inconditionnel demandé par la Communauté de l’Afrique de l’Est, la Communauté de développement de l’Afrique australe, l’Union africaine, la résolution 27-73 du Conseil de sécurité et, plus récemment, sous les auspices du Qatar, ne s’est pas encore concrétisé. Il est impératif que toutes les parties honorent leur engagement déclaré de faire taire les armes et de rechercher une solution pacifique. »

Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général en RD Congo Guinée  

Une plaidoirie ferme donnée en présence du ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. Le chef de la diplomatie rwandaise qui lors d’une conférence de presse, a taclé  la MONUSCO la qualifiant de passive.

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