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Côte d’Ivoire : les producteurs de l’anacarde plaident pour le maintien des taux de subventions

En Côte d’Ivoire, la filière anacarde est en grande difficulté. Cinq transformateurs locaux de noix de cajou ont demandé au gouvernement de prolonger les subventions de la saison dernière. Ces subventions sont nécessaires, selon le groupement des transformateurs ivoiriens pour éviter une faillite en 2023, la saison devant débuter en février. Pour éviter une crise du secteur de la noix de cajou, ces transformateurs locaux, qui ont acheté environ 33 000 tonnes de noix de cajou brutes en 2022, augmenteront ce montant à 40 000 ou 50 000 tonnes en 2023 si les subventions sont prolongées.

Le secteur de la noix de cajou en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de noix de cajou avec une production annuelle d’environ un million de tonnes, est actuellement confronté à des défis. Les transformateurs ivoiriens peinent à concurrencer les entreprises asiatiques qui paient des prix plus élevés pour les noix brutes, et très peu sont transformés dans le pays. Ces derniers souhaitent que les subventions accordées en 2022 par l’Etat et  qui s’élevaient à environ 9 milliards de FCFA soient maintenues cette saison 2023, faute de quoi ils ne pourront pas poursuivre leurs activités. 

La Côte d’ivoire est le premier producteur mondial de noix de cajou mais les entreprises ivoiriennes de transformation de noix de cajou sous-performent depuis un moment. En effet, leurs efforts de productivité ne  sont pas assez soutenus par le gouvernement d’où le fait qu’elles aient demandé une prolongation de la  subvention qu’elles reçoivent sous peine de faire faillite en 2023. Le paradoxe ivoirien est d’autant plus vrai lorsqu’on sait que le pays est est le premier producteur mondial de noix de cajou mais qu’il ne transforme que 1% de la production mondiale de cette matière première.

Georgina SIABA, Analyste économique 

Au fil des années, la noix de cajou s’est imposée comme une base importante de l’agriculture ivoirienne, en particulier de l’économie nationale. Elle représente le deuxième produit d’exportation agricole, aussi bien en volume qu’en valeur après le cacao. La solution est pénible car les producteurs sont confus.

Parallèlement il y a des entreprises d’Asie qui sont les premiers concurrents des transformateurs ivoiriens de noix de cajou. On note aussi que même si les entreprises ivoiriennes de transformation de noix de cajou crient à l’aide, la tendance est belle est bien générale. Et au delà des frontières ivoiriennes, très loin en Asie, les usines de transformations de noix  de cajou ont fermé l’année dernière au motif qu’elles n’ont pas eu d’acheteurs pour leurs productions.

Georgina SIABA, Analyste économique 

Avec une production qui a doublé en onze ans, passant ainsi de 400 000 tonnes en 2011 à 1 020 000 tonnes en 2022, la Côte d’Ivoire qui  a ouvert officiellement  la campagne 2023 de noix de cajou en février veut atteindre un taux de transformation de 100% de la production de noix brutes de cajou en 2025 

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