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Manifestations au Sénégal : la police déclare que « la situation est sous contrôle »

16 Décès, plus de 500 personnes interpellées. C’est le bilan mis à jour par la Police sénégalaise dans le cadre des manifestations survenues à Dakar et Ziguinchor le 1er juin et les jours suivants, après la condamnation d’Ousmane Sonko. Le directeur de la Sécurité publique du Sénégal, Ibrahima Diop, a tenu une conférence de presse dans le but de mettre la lumière sur ces incidents.

Seize décès, une cinquantaine de blessés et des dommages matériels considérables sont les résultats des affrontements entre la police anti-émeutes et des partisans du leader du Pastef, Ousmane Sonko tenu à Dakar et à Ziguinchor le 1er juin 2023. Ces informations sont issues de la conférence de presse tenue par le Commissaire divisionnaire Ibrahima Diop, directeur de la Sécurité publique le 4 juin 2023. La conférence a été organisée pour faire la lumière sur la situation sécuritaire dans le pays d’Afrique de l’Ouest.

Ces derniers jours, nous avons malheureusement enregistré le bilan suivant : 16 morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels. Nous présentons nos sincères condoléances aux familles endeuillées qui ont perdu un être cher. Nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés. Nous exprimons notre solidarité avec les personnes touchées.

Ibrahima Diop, Directeur de la Sécurité publiqueSénégal

Les affrontements du 1er juin au Sénégal sont intervenus en guise de mécontentement des partisans du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité alors que leur candidat  aux élections présidentielle de février 2024, venait d’être condamné par la chambre criminelle du tribunal de Dakar deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse. D’après le Commissaire divisionnaire Ibrahima Diop, la majorité des manifestants étaient des individus armés et dangereux. Jusqu’à présent, 500 personnes ont été interpellées, dont des mineurs et des étrangers, d’après la Police. 

Ces images montrent des personnes tenant des armes à feu et indiquent clairement qu’il s’agit d’armes de guerre détenues par des profanes qui représentent un risque. Mais nous avons vu d’autres personnes les manier avec maîtrise, d’où le double risque.

Mohamadou Gueye, Directeur de la Sécurité publiqueSénégal

Tenir cette conférence de presse a été l’occasion pour la Police Nationale d’appeler tous les citoyens à rester vigilants face à tout soulèvement qui pourrait survenir dans le pays. L’autorité a d’ailleurs encouragé la population à signaler toute activité suspecte ou présence inhabituelle en utilisant les numéros d’urgence, le 17 pour la Police Nationale et le 123 pour la Gendarmerie Nationale.

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