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La CEA prône la diversification économique et l’industrialisation durable pour le développement de l’Afrique

Le renforcement de la résilience des économies africaines préoccupe les experts. Malgré leurs efforts à se développer, elles demeurent exposées aux chocs car dépendantes des importations. La Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies préconise la diversification pour une croissance forte et durable. 

La crise de Covid-19 et le conflit russo-ukrainien ont mis à jour la vulnérabilité des économies africaines, adossées aux importations. Même si ces économies affichent des bons points, elles  demeurent fragiles, à cause notamment d’un manque de structures de transformation locale.

La diversification économique permet de nous éloigner des chocs exogènes. On n’a pas de choix, il faut diversifier et nous diversifier signifie augmenter la part des produits manufacturiers dans le PIB de l’Afrique centrale; et cela passe par l’industrialisation: il faut industrialiser. Et industrialiser avec les moyens que nous avons c’est donner de la valeur ajoutée à nos matières premières. Là, c’est l’axe stratégique! Nous voulons que les pays donnent de la valeur ajoutée, transforme localement leurs matières premières afin que nous puissions passer des premières phases de la chaîne de valeur à des phases les plus élevées et engranger beaucoup plus de nos rotations en matières premières.  

Jean Luc Mastaki Namegabe, Responsable pour l’Afrique centrale à la CEA

Le déficit persistant d’industrialisation entrave les économies africaines, qui restent largement tributaires de l’agriculture et de l’exportation de matières premières. Lors de la 8e édition de l’Africa CEO Forum, ouvert le 13 juin à Abidjan, le Président du Ghana, Nana Akufo-Addo avait identifié les points à même à contribuer à la croissance des économies africaines. Il s’agit notamment de l’import substitution qui devrait favoriser la création d’emplois, du développement de pôles de transformation de matières premières et mais surtout la diversification industrielle qui crée des chaînes de valeur,  et l’éclosion de champions nationaux dans des domaines tels que l’agriculture, l’agro-industrie, l’énergie et l’industrie. 

Une sous région qui ne dépend que de l’exportation des produits de base, des matières premières est une région vulnérable. Vulnérable dans la mesure où les coups des matières premières nous ne les maîtrisons pas, où le commerce des matières premières n’as pas propulsé le développement économique de nos pays et lorsqu’on ne s’industrialise pas on ne crée pas d’emploi de qualité pour une population majoritairement jeune. Nous sommes en train de rater un rendez-vous d’emplois décents pour la majorité d’entre nous.

Jean Luc Mastaki Namegabe, Responsable pour l’Afrique centrale à la CEA

Selon les experts, l’Afrique doit poser comme socle son potentiel agricole, touristique et minier tout en misant sur l’exploitation locale et le transformer en avantages concurrentiels, notamment au niveau du secteur industriel et manufacturier pour mettre en place une croissance forte, résiliente et durable

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