Le 13 février 2024, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a dévoilé des plans visant à développer une stratégie de résilience régionale avec une coordination efficace et des systèmes d’alerte précoce efficaces pour lutter contre les catastrophes dans la région. D’ici 2050, plus de 900 millions de personnes devraient être projetées contre les catastrophes, dont une majorité de moins de 25 ans.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) renforce la résilience contre les catastrophes dans les États membres afin de réduire le nombre élevé de victimes enregistrées chaqu’année dans la région. Les catastrophes constituent une menace pour les efforts déployés par la région pour atteindre des initiatives mondiales et continentales cruciales, notamment les Objectifs de développement durable (ODD) de 2030. Plus de 900 millions de personnes devraient être touchées par des catastrophes d’ici 2050 dans la région.
« Il est impératif que la région tire parti de son riche capital naturel et humain pour réaliser des investissements intelligents afin de répondre à ses aspirations futures ».
Mustapha Ahmed, DG de l’Agence nationale de gestion des urgences – Nigeria
Le directeur général de l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA), Mustapha Ahmed, l’a fait savoir lors d’un atelier de consultation pour les parties prenantes de la région le 13 février 2024 à Abuja. Malgré les efforts de la CEDEAO dans la mise en place d’initiatives telles que le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (SFDRR) 2015-2030, l’Agenda africain 2060, y compris le Programme d’action de l’Union africaine (AUC-PoA), et le traité de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), l’agriculture de subsistance, les cultures itinérantes et le pastoralisme basés sur les mouvements saisonniers transfrontaliers du bétail du passé sont devenus insoutenables face à la croissance exponentielle de la population et à la diminution des ressources foncières.
« Le PNUD, mais aussi d’autres agences des Nations unies, ainsi que nos partenaires, tentent d’aider la Commission de la CEDEAO à remplir son mandat, à renforcer la résilience des populations de la région afin de leur permettre de résister à cette crise et de s’en remettre.
Reshmi Theckethil, Responsable Résilience pour le PNUD en Afrique de l’Ouest – IRAN
L’impact du changement climatique, qui devrait se traduire par des situations météorologiques plus extrêmes, telles que des pluies abondantes entraînant des inondations et des sécheresses dévastatrices, reste la menace la plus grave en Afrique de l’Ouest. En 2022, le Nigeria a connu sa pire inondation jamais enregistrée, avec plus de 665 morts, 3 181 blessés, 4 476 867 personnes touchées, dont 2 437 411 déplacées.