Premier partenaire commercial de l’Afrique, la Chine compte renforcer ses liens économiques privilégiés avec le continent africain. À cet effet, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, entame, ce 5 janvier, sa première tournée diplomatique de l’année 2025 en Afrique. Il se rendra notamment en République démocratique du Congo, au Tchad, au Nigeria et en Namibie.
En vue de consolider ses liens avec les pays africains et notamment la RDC, le Tchad, le Nigeria et la Namibie, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, entamera sa première tournée diplomatique de l’année 2025 dans ces pays. Cette tournée en Afrique intervient au moment où la Chine renforce ses investissements et sa coopération avec le continent africain. En septembre 2024, le président chinois, Xi Jinping, a d’ailleurs promis plus de 50 milliards de dollars sur trois ans aux pays africains.
Alors que la rivalité entre la Chine et les Etats-Unis sur le plan économique, notamment sur l’influence en Afrique ,ne cesse de grandir, il devient indispensable pour la Chine de raffermir et de protéger ses différentes coopérations et investissements en Afrique. En novembre 2024, le Nigeria a signé un accord de 1,2 milliard de dollars avec une entreprise chinoise pour revitaliser une installation de traitement du gaz. D’ailleurs des sources chinoises révèlent qu’en 2023, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique a atteint un sommet historique de 282,1 milliards de dollars, soit une augmentation de 1,5% d’une année sur l’autre.
Outre le domaine économique, la Chine coopère également avec l’Afrique dans des aspects tels que la politique, la paix et la sécurité. Est également établie une coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Pour l’aspect économique, une collaboration est aussi tissée pour l’accélération de la modernisation agricole de l’Afrique. La Chine soutient également la formation des ressources humaines, les projets culturels et les initiatives d’autonomisation des femmes et des jeunes ou encore la Coopération sur le bien-être social avec l’Agenda 2030 des Nations Unies.