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RD Congo : les rebelles enlèvent 20 civiles après l’attaque d’un convoi dans l’Est

Par Paul Marcel MAYAGUI

Sur la RN4, les véhicules sont escortés par les forces de sécurité en raison de la présence de groupes armés le long de cette voie d’importance régionale. © @KivuSecurity

Les rebelles de l’Est de la République démocratique du Congo ont tendu une embuscade à un convoi de marchands sous escorte militaire mercredi 1er septembre. L’attaque a fait 4 victimes et des dizaines d’otages. 

4 victimes et des dizaines de personnes enlevées. C’est le bilan de l’attaque perpétrée mercredi 1er septembre 2021 par des présumés rebelles ADF (Forces démocratiques alliées) contre un convoi civil sous escorte militaire sur la RN4. Selon le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée congolaise dans la province de l’Ituri cité par Associated Press (AP), l’attaque a eu lieu après l’arrêt du convoi pour réparer l’un des véhicules. 

Dans une déclaration à l’AFP, Dieudonné Malangayi, un responsable de la société civile locale, fait savoir que « c’est aux environs de 10H00 que les rebelles ADF ont coupé le convoi au milieu, ils ont attaqué les véhicules »

Initialement, les hommes armés ont kidnappé 80 personnes, mais l’armée et la mission de maintien de la paix MONUSCO ont été à même de libérer 60 personnes. L’armée poursuit ses recherches pour le reste du groupe, selon les propos du capitaine Jules Ngongo rapportés par l’AFP.

La RN4 relie la province de l’Ituri à celle du Nord-Kivu. Les véhicules qui s’y engagent sont escortés par les forces de sécurité en raison de la présence de groupes armés le long de cette voie d’importance régionale. Le convoi victime des rebelles, était précédé de Casques bleus et suivi par l’armée, mais certains véhicules se sont retrouvés isolés et ont été attaqués. 

Une situation qui a suscité un tollé dans l’Est de la RDC, où les attaques des rebelles connus sous le nom de AFD s’intensifient. Et les populations s’inquiètent de la dégradation de la situation sécuritaire dans cette partie du pays et de l’incapacité de l’armée congolaise et des casques bleus de l’ONU à arrêter la violence. « À quoi sert notre armée ? Comment attaquer un convoi de véhicules civils alors qu’ils étaient sécurisés par l’armée ? Sans capturer, ne serait-ce qu’un seul rebelle ? » a déclaré à AP Christian Munyanderu, coordinateur d’un groupe local de défense des droits humains.

Face aux craintes des populations, l’armée rassure et s’engage à œuvrer pour le retour à la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo. 

« Nous appelons les gens à rester calmes et à faire confiance à leur armée, car il est difficile de combattre les terroristes, mais nous nous battrons pour que la paix revienne le plus tôt possible. »

Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée congolaise dans la province de l’Ituri

Les ADF, à l’origine des rebelles musulmans ougandais, sont maintenant présentés par l’organisation Etat islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale et considérés comme le plus meurtrier des groupes armés qui sévissent dans l’est de la RDC. Les provinces de l’Ituri et le Nord-Kivu sont depuis le 6 mai en état de siège. Une mesure exceptionnelle censée mettre un terme aux activités des terroristes dans cette partie de la République démocratique du Congo. 

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