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Reportage : les femmes africaines appelées à prendre plus confiance en leurs potentialités

L’émergence d’un véritable leadership féminin sur le continent africain n’est plus à démontrer. De nos jours, les femmes se retrouvent de plus en plus dans les postes supérieurs dans les organisations et entreprises. On retrouve notamment plusieurs femmes qui sont cadres et gestionnaires de haut niveau. Il y a une plus grande présence de femmes dans les domaines auparavant dominés par les hommes. De plus, les employeurs à travers l’Afrique reconnaissent de plus en plus les compétences et qualifications  des femmes et l’implication de ces dernières dans les professions qualifiées. Alors que le rôle vertueux des femmes dans le développement économique n’est plus à démontrer, l’inclusion reste toutefois un enjeu crucial en Afrique.

Culte de la performance, gestion des priorités et gestion du temps… Autant de réalités et de défis auxquels les femmes leaders font face en Afrique. Aux nombreux obstacles liés à leur genre, les femmes africaines ont répondu par leur compétence et brisé le plafond de verre. Fondatrices de leur entreprise ou directrices de grandes firmes, elles sont de plus en plus nombreuses à occuper les places jusque-là réservées aux hommes. Melissa Moulot Epse DIEKOUADIO définit ce leadership féminin comme la capacité qu’a une femme  à influencer les autres. 

Le leadership déjà c’est l’art d’influencer. On a tendance à croire que le leader est celui qui occupe un poste très élevé dans la société. Alors que je sais que vous pouvez constater qu’il y a des personnes qu’on dit leaders, qui occupent des postes très élevés mais qui n’ont pas cette capacité à influencer leur entourage. Et on sait que les femmes par nature ont cette capacité. Pour booster le leader accès sur la femme, la première chose à faire, c’est un travail au niveau des femmes, au niveau du mindset des femmes, elles doivent comprendre qu’elles sont appelées à etre leader et peuvent occuper des postes d’influence. Et elles sont capables d’influencer un grand nombre. Il faut que les femmes osent aller competir au même titre que les hommes en entreprise, les postes de responsabilité, qu’elles osent s’affirmer, qu’elles osent prendre la parole et prôner un changement dans un domaine quelconque.

Melissa Moulot Epse DIEKOUADIO, Coach certifié en leadership -Côte d’Ivoire

Plusieurs évolutions peuvent permettre de faire bouger les lignes. Les femme africaines ont un rôle à jouer en tant que citoyennes libres. Elles doivent travailler ensemble et s’unir sur les questions d’égalité des chances. Et surtout, elles doivent exiger l’égalité au sein du gouvernement, du parlement et du corps diplomatique.

Il faut accompagner toujours le travail par le courage. Le courage et la persévérance. La majorité des gens qui réussissent c’est parce qu’ils sont courageux et qu’ils persévèrent dans leur dynamisme, dans leur vision.

Djélika Yéo, Présidente fondatrice du FIED-Côte d’Ivoire

Il faut que les femmes comprennent que ce combat c’est à nous de le mener, qu’on soit ensemble et qu’on s’organise. Si on s’organise, on peut exiger à nos Etats , à nos gouvernements les changements de mentalité. il faut avoir une ligne de crédit pour les femmes. Il y a de bonnes lois, la loi de l’équalité entre homme et femme, la loi sur la parité. Mais toutes ces lois il fallait les mettre en place sinon ce n’est pas la peine d’avoir ces lois.

Munira Jauad Ribeiro , Ancienne ministre, Entrepreneure agricole -Guinée-Bissau

Il existe aussi une différence dans le style de leadership en matière de comportement et d’attributs, Par  conséquent, les femmes aux postes supérieurs adoptent un style de leadership à un environnement plus masculin. En dirigeante accomplie, Nathalie-Aziza Munana livre ses leçons principales du leadership féminin en Afrique et les difficultés que les femmes doivent surmonter pour atteindre le sommet et y rester.

Je me suis basée sur ma vision sur cinq choses. Quand je prends ma main: ma confiance en soi, ma vision, ma conviction, ma détermination et sa matérialisation. Et c’est ce qui de moi aujourd’hui une femme leader. Je me base sur l’échange parce que chaque pays a ses difficultés. Les difficultés qu’on a au Congo ne sont pas les mêmes qu’au Sénégal . Les échanges nous aident à voir les choses différemments.

Nathalie-Aziza Munana, Députée et présidente de la Fondation Calixte Munana – RD Congo

De nombreux obstacles entravent encore la participation active des femmes en matière d’entrepreneuriat, alors que de plus en plus de femmes créent leurs propres entreprises. Le réseau informel est une barrière importante et l’un des principaux obstacles pour accéder à des postes supérieurs, d’où la nécessité de se former pour atteindre l’objectif. 

Il faut que les femmes soient formées surtout en notion basique de gestion, en leadership, en développement personnel et en plus se focaliser sur ce qu’on appelle la transformation. Je parlerais de la transformation des céréales locales. Il faut qu’on valorise enfin nos produits locaux et que les femmes apprennent à se formaliser.

Adja Sapé FALL, Présidente du mouvement politique La Clé de l’Émergence-Sénégal

Les femmes doivent faire face à de nombreux préjugés et affronter parfois des injustices. Gisèle Busima, directrice générale de Futur Group encourage plus de jeunes filles et de femmes à défier les obstacles afin de devenir des leaders dans leur domaines respectifs.

Encore une fois la femme autonome, c’est l’avenir de l’Afrique. C’est important d’avoir les leaders. Les femmes ,comme je dis une fois ,construisent la nation. Quand elles sont empowerment, c’est -à -dire quand elles sont autonomes, quand elles sont remplies de self-estime, elles sont en mesure d’accomplir beaucoup de choses. Elles affectent leur environnement positivement à la plupart des femmes leaders. Et puis après l’économie, l’émancipation, et se répercute sur les autres automatiquement. il faut les booster en tenant des conférences et se retourner envers les dirigeants qui comprennent nos problèmes en tant que femmes africaines.

Gisèle N. BUSIMA, Directrice générale de Futur Group -RD Congo

 Comparées aux hommes, les femmes passent environ trois fois plus de temps que les hommes à concilier travail et vie de famille. Il existe une minorité de femmes au sommet de la hiérarchie avec un accent sur les rôles de communication, relation publique, finance, administration et ressources humaines. Elles sont confrontées aux préjugés et à la discrimination liés au genre. Pour contrer ces barrières, il est important d’implanter des politiques pour contrer la discrimination et les stéréotypes, encourager un meilleur équilibre travail-famille, repenser les politiques d’embauche, promouvoir l’approfondissement des connaissances et des compétences.

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