Au Rwanda, l’inclusion financière formelle a augmenté de 39% entre 2020 et 2024, selon le gouverneur adjoint de la Banque nationale du Rwanda, Soraya Hakuziyaremye. Ainsi, le nombre de Rwandais ayant accès aux services et produits financiers formels a augmenté de plus de 38,8%.
Au Rwanda, le nombre de citoyens ayant accès aux services et produits financiers formels a augmenté de plus de 38,8% pour atteindre 7,5 millions en 2024 contre 77% en 2020, selon un nouveau rapport publié par Access to Finance Rwanda (AFR) le 20 juin 2024. Selon le gouverneur adjoint de la Banque nationale du Rwanda, Soraya Hakuziyaremye, le taux l’inclusion financière formelle du pays s’est amélioré de 39 % entre 2020 et 2024.
“Lorsque nous évaluons notre progrès dans l’inclusion financière, il y a 3 points que je peux mentionner, le premier est qu’en 2008 seulement 48 pour cent des rwandais avaient un compte bancaire ou faisaient partie des groupes d’épargne. Vers 2020, ce chiffre s’est accrue à 93 pour cent et incluait les groupes d’épargne informel qui sont généralement mené par les service financier mobile”
Soraya Hakuziyaremye, Gouverneur adjointe de la Banque nationale – Rwanda
Cet accès au financement est notamment effectué par les banques, les services d’argent mobile, les compagnies d’assurance et de retraite, les institutions de microfinance, les sociétés coopératives d’épargne et de crédit (SACCO), ainsi que par les institutions financières réglementées sans dépôt. Le nombre de Rwandais ayant accès aux services d’argent mobile a aussi augmenté de 56,8% pour atteindre 6,9 millions en 2023.
“Lorsque nous regardons l’inclusion financière formelle, nous sommes encore à 77 pourcent, le creu en terme de genre est entre 7 et 8 pourcent donc légèrement plus que la moyenne en Afrique. Nous essayons toutefois de résoudre cela avec de nouvelles méthodes d’inclusion financière”
Soraya Hakuziyaremye, Gouverneur adjointe de la Banque nationale – Rwanda
Au Rwanda, les zones rurales avec 76% de la population rwandaise contre 56% dans les zones urbaines n’ont pas accès au service bancaire numérique. Patience Mutesi, directrice générale de BPR Bank Rwanda attribue cette tendances négatives en matière d’accès bancaire limité en zone rurale au caractère coûteux du déploiement de services bancaires dans les zones reculées.