Au Tchad, les organisations de la société civile s’inquiètent de la lenteur de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition qui aboutira à l’organisation du dialogue national inclusif et les élections dans moins 18 mois. En dépit de l’implication des partis politiques de l’opposition dans le processus de la transition, un consensus peine à se dégager pour aller à l’essentiel alors que le calendrier prévoit la tenue des élections d’ici septembre 2022. Une situation qui a motivé la société civile à initier un groupe de réflexion pour contribuer à accélérer le processus et éviter des nouvelles contestations en cas de la prorogation de la période de transition.
Au Tchad la société civile veut jouer sa partition pour contribuer à accélérer la mise en œuvre des institutions de la transition. Une dizaine d’organisations et d’acteurs de cette corporation ont initié un groupe de réflexion dénommé « Tchad notre patrimoine » pour faire des propositions et mener des actions citoyennes en faveur de la paix et de la démocratie. L’objectif selon les initiateurs est de contribuer à préserver les acquis politiques et sensibiliser les différents acteurs pour la mise en œuvre de la feuille de route de la transition.
Une initiative saluée par l’opposition et les autorités mais certains estiment que le nœud du problème actuellement est la mobilisation des ressources nécessaires pour soutenir les dépenses de la feuille de route estimées à plus de 840 milliard de francs CFA. Pour le Groupe de réflexion “Tchad notre patrimoine”, il faut au préalable aider à élaborer les cadres politiques et juridiques nécessaires avant de mobiliser les partenaires pour le financement.
Pour rappel, en dépit de l’implication active des partis politiques de l’opposition dans le processus de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition, un consensus peine à se dégager pour aller à l’essentiel alors que le calendrier prévoit la tenue des élections d’ici septembre 2022.