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Zimbabwe : l’éradication du SIDA projetée à l’horizon 2030

En Zambie, les négociations entamées le 9 février 2024 pour lancer le programme de vaccination contre le Vih/Sida ont abouti le 1er mars 2024 à l’administration aux premiers volontaires de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) injectable, un médicament destinée aux personnes séronégatives. L’objectif pour le gouvernement est d’éradiquer la menace sida d’ici 2030.

Le gouvernement zambien a lancé, le 1er mars 2024, la deuxième campagne de vaccination préventive contre le Vih/ Sida en Afrique après l’Afrique du Sud en 2017 . Dans sa lutte contre cette maladie sexuellement transmissible, la Zambie envisage d’intégrer 2 000 personnes au programme de prophylaxie pré-exposition (PrEP) injectable aussi connu sous le nom de  CAB-LA d’ici 2025 et de l’étendre à l’ensemble du pays par la suite. Une initiative qui a pour objectif d’éradiquer le sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030 par le biais du Plan présidentiel d’urgence de lutte contre le sida (PEPFAR).

LA est l’abréviation de action de longue durée. Il s’agit d’un médicament à action prolongée. Les deux premières doses sont programmées à quatre semaines d’intervalle et, par la suite, la personne se présentera pour recevoir le médicament toutes les huit semaines, car il restera dans le système pendant 60 jours.

Mundia Mwitumwa, Responsable de la prévention du VIH, hôpital universitaire

Lorsque la PrEP injectable est administrée tous les deux mois, elle peut presque éliminer le risque de contracter le VIH. Le médicament bloque le processus de réplication du VIH, de sorte que si une personne est exposée, le virus est incapable de s’installer. La PrEP orale, une pilule quotidienne de prévention du VIH, est disponible en Zambie depuis 2018, et la PrEP injectable nouvellement lancée sera intégrée à la prestation de services, offrant ainsi aux clients existants et nouveaux une autre option de prévention du VIH.

N’oubliez pas que ce médicament injectable, le CAB-LA, n’est administré qu’aux personnes séronégatives pour les empêcher de contracter le VIH, mais qu’il ne protège pas contre les autres IST. Ainsi, même si une personne a pris ce médicament et n’a pas utilisé de préservatif par la suite, elle peut contracter la syphilis, la gonorrhée, l’hépatite, toutes ces infections sexuellement transmissibles.

Llyold Mulenga, Directeur des maladies infectieuses, ministère de la Santé

Au 30 septembre 2023, sur environ 1,5 million de personnes vivant avec le VIH en Zambie, 1 282 826 avaient commencé un traitement antirétroviral (TAR), contre 1 219 127 en 2022. Selon les résultats de l’évaluation de l’impact du VIH en Zambie basée sur la population, la Zambie a dépassé les deuxième et troisième objectif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) de « 95-95-95 » avec 89 % des personnes vivant avec le Vih connaissant leur statut, 98 % des antirétroviraux qui sauvent des vies et 96 % ayant une charge virale supprimée.Malgré les progrès réalisés, le fardeau du VIH reste élevé et touche de manière disproportionnée les femmes. En 2019, on estimait qu’il y avait 26 000 nouvelles infections par le VIH chez les femmes de 15 ans et +, comparativement à 19 000 chez les hommes.

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