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Afrique : 144 millions USD pour financer le Projet de sécurité de l’eau au Burkina Faso (PSE-BF)

Lors du Conseil des ministres du 12 février, le gouvernement du Burkina a donné son approbation pour un accord de financement d’un montant supérieur à 91,2 milliards de francs CFA soit 144,4 millions de dollars signé avec l’Association internationale de développement (IDA). Cet accord signé selon les autorités burkinabè vise à soutenir le Projet de sécurité de l’eau au Burkina Faso (PSE-BF).

Au Burkina Faso, tout comme dans une grande partie des pays d’Afrique subsaharienne où l’agriculture dépend majoritairement de la pluie, la sensibilité du système productif face aux variations climatiques représente un enjeu majeur. Pour pallier le problème, le gouvernement burkinabé a approuvé, le 12 février un accord de financement de plus de 91,2 milliards de francs CFA soit 144,4 millions dollars, conclu avec l’Association internationale de développement (IDA). Cette enveloppe est destinée à financer le Projet de sécurité de l’eau au Burkina Faso (PSE-BF).

“ Quand on sait que le domaine agricole fournit 16 % du PIB on est là véritablement sur un facteur de développement non négligeable. Maintenant on peut se poser une question quand on voit aujourd’hui ce qui va être réhabilité on se rend compte que le Burkina Faso a deux problèmes. Le premier problème c’est qu’ il n’investit pas son argent là où 75 % de sa population s’active”.

Boubacar Ba, EconomisteSénégal

D’une durée de 6 ans, ce projet sera exécuté dans plusieurs régions du pays, telles que le Plateau-Central, le Centre, et le Centre-Sud. Il prévoit également la réhabilitation de 35 barrages, l’aménagement de 788 hectares de périmètres irrigués, l’édification de 15 bassins piscicoles et la remise en état de 5 000 ha de sols dégradés. 

“Et deuxièmement tout ce qui va être construit, il va falloir que le gouvernement y intègre des programmes de maintenance. C’est le plus grand défaut en Afrique; on a beaucoup d’infrastructures mais on assure pas la maintenance”. 

Boubacar Ba, EconomisteSénégal

De manière générale, cette initiative devrait contribuer à soutenir les efforts du pays du sahel pour le développement du secteur agricole. Selon les données officielles, le Burkina Faso dispose d’un potentiel de plus de 233 500 hectares de terres irrigables pouvant servir à la culture du riz mais seulement moins de 5% des superficies irrigables sont mises en valeur.

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