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 Afrique : hausse prévue de 52% des échanges intra-africains dans le domaine du BTP d’ici 2040

L’industrie du bâtiment et des travaux publics (BTP) est l’un des moteurs de croissance en Afrique, représentant près de 6,7 % du PIB continental. Pourtant, malgré une urbanisation galopante avec plus de 1,3 milliard d’africains attendus en zone urbaine d’ici 2050, le secteur peine à répondre aux besoins en infrastructures et en logements. Entre défis de financement, inflation du coût des matériaux et manque d’innovation, les acteurs du marché cherchent des solutions. C’est dans ce contexte que le Salon Africain du bâtiment et des métiers Connexes 2025 s’impose comme une plateforme stratégique pour redéfinir les enjeux du secteur.

Le secteur du BTP est un pilier du développement économique en Afrique, porté par une urbanisation rapide et des besoins croissants en infrastructures modernes. Pourtant, le financement insuffisant et le déficit d’innovation freinent son expansion dans un continent où 1,3 milliard de personnes sont attendues en zone urbaine d’ici 2050 . L’édition 2025 du Salon Africain du bâtiment et des métiers connexes réunit depuis le 1er avril à Douala au Cameroun, décideurs, experts, investisseurs autour d’une même table pour repenser les solutions adaptées aux défis d’urbanisation du continent.

“Le bâtiment comme leur construction du moins les BTP d’une manière générale c’est ce qui contribue à la bonne vie des citoyens dans une cité. Donc pour y arriver il faut souvent que le citoyens soit informé, qu’il puisse avoir des partenaires sûrs pour pouvoir faire des constructions durables. Donc voilà le rôle que la chambre joue en général; en allant chercher des partenaires à l’extérieur pour pouvoir faire une espèce de joint-venture avec les partenaires camerounais. C’est ce que nous faisons avec la Tunisie qui a une avancée certaine dans ce domaine.”

Christophe Eken, Président de la Chambre de CommerceCameroun

L’innovation et la coopération régionale apparaissent comme des leviers incontournables pour relever ces défis. Des pays comme la Tunisie intègrent déjà des technologies avancées, telles que l’impression 3D, qui réduit de 30 % les coûts de construction. Le Cameroun, de son côté, mise sur les partenariats public-privé, qui financent aujourd’hui plus de 25 % des grands projets d’infrastructures. Avec l’essor de la ZLECAf, les échanges intra-africains dans le domaine du BTP pourraient croître de 52 % d’ici 2040, ouvrant la voie à une intégration plus forte du marché.

“Le partenariat public-privé est une initiative que nous encourageons. Nous avons de nombreux partenaires, d’ailleurs la Tunisie qui est là maintenant, nous avons de nombreux autres partenaires qui nous aident dans de nombreux autres gros projets que nous avons. Que ce soit des projets routiers, que ce soit les projets en matière de construction de logements sociaux, nous encourageons cette forme de partenariat, car vous savez que l’Etat ne peut pas à lui seul assumer la plénitude des responsabilités qu’on attend de lui.”

Mathurin Nna, Secrétaire général, ministère de l’HabitatCameroun

Avec une urbanisation qui progresse deux fois plus vite que la moyenne mondiale, l’Afrique n’a d’autre choix que de repenser son approche du BTP. Entre défis structurels et opportunités économiques, la transformation du secteur passera par une industrialisation locale accrue, des financements adaptés et une intégration massive des nouvelles technologies. Afribat 2025 illustre cette dynamique : un carrefour où décideurs, industriels et investisseurs tracent les contours des infrastructures de demain. L’Afrique ne doit plus seulement construire, elle doit bâtir son avenir sur des bases solides et durables.

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