Le renforcement du commerce intra-africain représente une étape indispensable pour permettre à l’Afrique de s’affirmer comme un acteur incontournable dans l’économie mondiale. La mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine, soutenue par des initiatives ambitieuses comme celles proposées par Richard Randriamandrato, Candidat à la commission de l’Union africaine, pourrait permettre aux pays africains de créer un environnement propice à la croissance, à la stabilité et à l’industrialisation.
Le commerce intra-africain demeure largement sous-exploité, représentant seulement 14,4% du total des exportations africaines selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Ce faible volume des échanges commerciaux intra-africains contraste avec les objectifs ambitieux de l’Union Africaine, qui œuvre à renforcer la coopération économique. Candidat à la commission de l’Union africaine, le Malgache Richard Randriamandrato est résolu à faire progresser l’intégration économique du continent. Dans une interview accordée à Africa24, le candidat affirme son ambition, pour les quatre prochaines années, d’accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine.
Il faut que tout le monde s’accorde à faire les premiers pas, un bond en avant pour que réellement ceux qui ont déjà ratifié l’accord libre-échange puissent maintenant appliquer les mesures les plus importantes pour booster le commerce continental. Nous allons y arriver. L’essentiel c’est d’y croire et d’aller étape par étape.
Richard Randriamandrato, Candidat à la présidence de la CUA – Madagascar
Selon le candidat malgache à la commission de l’Union africaine, le continent africain peut tirer parti de la révolution numérique, notamment l’Intelligence artificielle pour dynamiser le commerce régional et renforcer son insertion dans l’économie mondiale. En investissant dans des plateformes numériques et des infrastructures technologiques, l’Afrique peut favoriser son développement économique et accroître son intégration mondiale.
L’Afrique ne sera pas en reste. Je pense que les années à venir vont prouver que nous avons les capacités pour développer les compétences dont l’Afrique a besoin dans chaque pays. Moi je pense qu’on peut très bien développer l’intelligence artificielle et en faire un outil pour le développement.
Richard Randriamandrato, Candidat à la présidence de la CUA – Madagascar
Les prévisions de la CNUCED montrent que la ZLECAf pourrait stimuler le commerce intra-africain d’environ 33 %. Cette dynamique devrait également contribuer à réduire de 51 % le déficit commercial du continent, renforçant ainsi l’intégration économique et la compétitivité des marchés africains à l’international.
