2024, une année marquée par des avancées pour le Burkina Faso en matière de développement. Durant l’année écoulée, le programme des Nations unies pour le développement a, une nouvelle fois, accompagné le pays face à la problématique du manque d’infrastructures. Des projets ont ainsi été élaborés dans le domaine de la sécurité et du social.
Inclusivité, résilience et croissance économique durable. Autant d’objectifs que le Programme des Nations unies pour le développement aspire à atteindre au Burkina Faso.
Des objectifs qui ont d’ailleurs fait l’objet d’une mise au point ce 25 mars à l’occasion de la revue annuelle 2024 du PNUD. Parmi les avancées réalisées l’année précédente, la construction de plusieurs projets d’infrastructures, notamment dans le domaine de la sécurité.
“La construction de 13 infrastructures sécuritaires au bénéfice des forces de défense et de sécurité, les constructions et réhabilitations des établissements publics divers favorisant l’emploi local, à savoir les bibliothèques, les infrastructures scolaires, les centres de tissage et j’en passe…”
SOULEYMANE NABOLE , Représentant du Ministre de l’Economie et des Finances
Des projets nécessaires au développement du pays tant les besoins sont importants. La Banque africaine de développement estime en effet que l’Afrique n’investirait que l’équivalent de 4% de son PIB dans les infrastructures. Dans le cas du Burkina Faso, les besoins sont d’autant plus urgents au vu du contexte de crise sécuritaire et humanitaire. En 2023, le nombre de déplacés internes dépassait les 2 millions selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU. En soutien à ces populations, des projets d’infrastructures socio-économiques ont aussi été mis en place par le PNUD et les autorités burkinabè.
“La facilité d’accès de plus de 34 000 déplacés internes à des infrastructures socio-économiques et l’accompagnement des déplacés internes dans des activités agricoles qui ont produit 175 000 tonnes de denrées écologiques générales ainsi que des revenus significatifs.”
SOULEYMANE NABOLE, Représentant du Ministre de l’Economie et des Finances – Burkina Faso
Si le bilan est positif, le gouvernement burkinabè ambitionne pour 2025 d’intensifier ses efforts en faveur du développement du pays. Les autorités donnent notamment la priorité à la réinstallation des déplacés de façon durable.
