Le président mozambicain, Daniel Chapo, a rencontré, le 23 mars 2025, l’ancien candidat à la présidence, Venâncio Mondlane, dans le cadre des efforts visant à consolider la paix, la réconciliation et un environnement de stabilité politique. Un communiqué de la Présidence de la République indique que la réunion s’inscrit également dans le cadre des efforts visant à restaurer la confiance des Mozambicains dans les institutions publiques et à renforcer l’État de droit démocratique.
Pour discuter des solutions aux défis auxquels le Mozambique est confronté, le président de la République, Daniel Chapo a rencontré, dimanche 23 mars 2025, son principal opposant, Venâncio Mondlane. Il s’agit de leur première entrevue depuis les élections générales controversées d’octobre 2024, dont Mondlane conteste les résultats, dénonçant des fraudes massives.
Cette rencontre est salutaire pour deux raisons . La première est qu’ elle intervient après des violences post-électorales entre un candidat indépendant qui est Venancio et Daniel, chapeau avec à la clé plus de 300 morts qui sont pour la plupart des civils. La deuxième raison est que cette rencontre permet d’établir un pont de dialogue entre les deux parties en vue de promouvoir la paix, le retour de la quiétude au sein des populations et en même temps, relancer l’économie du Mozambique.
Daouda Emile OUEDRAOGO, Politologue – Burkina Faso
La rencontre entre le président Daniel Chapo et le principal opposant, Venancio Mondlane, arrivé en deuxième position aux élections du 9 octobre 2024, a eu lieu quelques semaines seulement après la signature à Maputo, le 5 mars 2025, de l’engagement politique pour un dialogue national inclusif entre le président de la République et neuf groupes politiques. La Présidence de la République indique que la réunion s’inscrit également dans le cadre des efforts visant à restaurer la confiance des Mozambicains dans les institutions publiques et à renforcer l’État de droit démocratique.
Toute chose qui doit déboucher sur un espoir, l’espoir que les deux parties chercheront à promouvoir l’intérêt général des populations ainsi que leurs propres intérêts. Parce que le mal en Afrique c’est que nos dirigeants cherchent majoritairement à promouvoir leurs propres intérêts que à promouvoir l’intérêt des populations qui ont mis leur confiance en eux.
Daouda Emile OUEDRAOGO, Politologue – Burkina Faso
Rappelons que les tensions post-électorales ont éclaté au Mozambique à la suite de la victoire du candidat du parti au pouvoir, le frelimo, Daniel Chapo, entraînant des affrontements violents entre les partisans de l’opposant, Venancio Mondlane, et la police, causant la mort de plus de 300 personnes, selon des ONG locales.