Le gouvernement centrafricain a signé à Bangui, le 19 janvier, un accord d’investissement avec un consortium d’investisseurs émiratis. L’accord porte sur la construction du nouvel aéroport international de Bangui sur financement des Émirats arabes unis. Avec une provision d’investissement de 200 millions de dollars américains, la construction du nouvel aéroport international centrafricain devrait s’étendre sur une période de deux ans.
Le 19 janvier 2024, a été signé un accord d’investissement portant sur la construction du nouvel aéroport international de Bangui entre les autorités centrafricaines et un consortium d’investisseurs émiratis. Financé à 100% par les investisseurs émiratis en modèle Financement, Construction, Opération et Transfert à l’État (BOT) le nouvel aéroport international de Bangui sera construit sur un terrain d’une superficie de 300 hectares. Actuellement, le pays d’Afrique centrale dispose d’un principal aéroport international, à Bangui-M’poko, construit entre 1964 et 1967.
La signature d’un tel accord va permettre de désenclaver ce pays d’Afrique central qui pendant longtemps comptait sur son voisin du Cameroun en terme d’importation ou en terme d’exportation pour pouvoir écoulée c’est biens et services. La construction d’une telle infrastructure aéroportuaire ça permettre de renforcer l’axe Bangui et Dubaï.
Aboudramane Coulibaly, Analyste Politique
Avec une provision d’investissement de 200 millions de dollars américains, la construction du nouvel aéroport international centrafricain devrait s’étendre sur une période de deux ans. Outre la construction de cet aéroport, plus de 120 milliards de francs CFA seront également mis à disposition pour livrer six pistes, un terminal passagers, un autre pour le fret, des entrepôts de stockage, des immeubles de bureaux et d’administrations, un centre commercial, et des hôtels cinq étoiles.
En Afrique central, en dehors du Cameroun et le Gabon et peut être là Guinée Équatoriale, la Centrafrique n’a jamais été considéré comme étant un terrain privilégié stratégique en dehors de ses ressources minière en tant que tel.
Aboudramane Coulibaly, Analyste Politique
À travers ce projet, les autorités centrafricaines y voient un moyen de désenclavement du pays, et le début de grands projets d’infrastructures. Toutefois, plusieurs acteurs politiques et économiques centrafricains rappellent les promesses non réalisées, comme l’installation du siège africain des BRICS à Bangui., ou encore les travaux d’aménagement de l’Île des Singes, dont une partie avait été cédée au Qatar en 2009.
