Le Congo va relancer son secteur pétrolier avec un nouveau cycle d’octroi de licences, visant à augmenter la production de 274 000 à 500 000 barils par jour d’ici fin 2025. L’objectif est d’attirer des investisseurs pour explorer des blocs en eaux profondes et marginaux, comme en 2018, lorsque la découverte du champ Delta de la Cuvette a révélé 359 millions de barils de pétrole. Le Forum sur l’énergie et l’investissement, prévu en mars 2025 à Brazzaville, servira de plateforme pour discuter des opportunités dans le secteur.
Le gouvernement congolais, sous l’impulsion du ministre des Hydrocarbures Bruno Jean-Richard Itoua, annonce un nouveau cycle d’octroi de licences pétrolières et gazières à l’occasion du Forum sur l’énergie et l’investissement prévu du 24 au 26 mars 2025 à Brazzaville. L’objectif est de faire passer la production de 274 000 à 500 000 barils par jour d’ici fin 2025. Ce cycle vise à attirer des investisseurs internationaux et à dynamiser l’exploration offshore, dans le but de compenser le déclin naturel des champs matures.
« Il faut disposer des moyens financiers nécessaires pour mener de telles entreprises, car aujourd’hui, il faut reconnaître que cela devient de plus en plus coûteux d’explorer et d’exploiter des ressources fossiles, qu’elles soient en offshore ou en onshore. «
Serge-Parfait DIOMAN, Expert international en industries pétrolières et énergies – Côte d’Ivoire
Le processus fait suite à une première initiative réussie en 2018, où l’appel d’offres avait permis la découverte de champs prometteurs comme le Delta de la Cuvette, avec un potentiel de 359 millions de barils de pétrole. Le ministre Itoua a également mis l’accent sur la nécessité de diversifier les blocs proposés, avec des champs en eaux profondes pour les majors pétrolières et des gisements marginaux accessibles aux compagnies indépendantes.
« Aujourd’hui, le Congo ambitionne d’explorer l’or noir, c’est-à-dire le pétrole et le gaz. Avec ces deux axes, il y a de bons espoirs que le Congo parvienne à atteindre son objectif, qui est de quasiment doubler ses capacités de production journalière d’or noir. «
Serge-Parfait DIOMAN, Expert international en industries pétrolières et énergies – Côte d’Ivoire
Avec des hydrocarbures représentant 70 % du budget et 60 % du PIB du pays, cette relance vise à maximiser les retombées économiques pour le Congo. Le forum de mars 2025 servira de plateforme d’échange pour les acteurs du secteur, avec un focus sur l’exploration, la production et les projets d’électrification via le gaz naturel.
