Suite à la décision du gouvernement portant interdiction de l’exportation du riz blanc non basmati en juillet 2023, la Côte d’Ivoire comme plusieurs autres Etats africains fait face à une baisse de la disponibilité des stocks de riz. Une situation qui a entraîné une augmentation du prix du riz. Pour pallier le problème, le gouvernement ivoirien rassure toutefois les populations, quant à la disponibilité de stocks conséquents pour assurer les besoins de consommation sur une période de 9 mois.
En Côte d’Ivoire, le marché du riz, l’un des produits les plus consommés dans le pays, avec plus de 2 millions de tonnes par an, fait face à des perturbations au niveau international. Selon le ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, cette situation est due à l’interdiction par l’Inde, depuis le 20 juillet 2023, des exportations de riz blanc non basmati. Conséquences, baisse de la production mondiale de riz, augmentation de 10% de la consommation mondiale et inflation du prix à l’échelle internationale. L’Inde représentant à lui seul plus de 40% des exportations mondiales de riz.
Parallèlement, quand on sait que les pays africains sont de grands consommateurs de riz et en l’occurrence des importateurs, cette décision de l’Inde a débouché sur une inflation du prix du riz en tant que denrée, partout en Afrique. C’est surtout le cas de la Côte d’Ivoire qui est le troisième importateur africain de riz venant d’inde.
Georgina SIABA, Analyste financière
En Côte d’ivoire, en raison de la pénurie mondiale de riz, le coût de cette denrée connaît une augmentation sur le marché depuis quelques jours. Pour pallier le problème, le gouvernement rassure sur l’approvisionnement en riz du pays. En effet, les stocks sont estimés à 326.760 tonnes dont 130.000 tonnes de riz produites localement. Selon les autorités, ces stocks devraient permettre répondre aux besoins du marché ivoirien sur une période de neuf mois, jusqu’à mai 2024.
C’est l’occasion pour le gouvernement ivoirien de mettre en place des mesures pour accroître la production locale de riz. En somme, le gouvernement ivoirien et les organisations de société civile sont très impliqués et responsables afin de ne pas céder à la panique. Ils sont donc à féliciter.
Georgina SIABA, Analyste financière
Au regard de la situation, les autorités disent veiller au respect des mesures prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour assurer la protection des consommateurs. En Côte d’Ivoire, le riz est le deuxième produit le plus importé après le poisson, et le pays prévoit une hausse de 27 % de sa production de riz blanchi à 1,4 million de tonnes en 2023.