Le Gabon a fait de nombreux progrès dans la modernisation de ses infrastructures de transport. Cependant, le pays se heurte encore à des défis considérables, notamment en ce qui concerne les capacités de transport aérien et maritime. Ces deux secteurs jouent un rôle crucial dans l’économie gabonaise, notamment en matière de mobilité des personnes, de commerce international et de développement régional.
Ces dernières années, le Gabon a lancé plusieurs initiatives pour moderniser ses infrastructures de transport dans les secteurs aérien, terrestre, maritime et ferroviaire. Le bilan annuel 2024 du Comité pour la transition et la restauration des institutions souligne des progrès notables, dont l’acquisition de cinq avions. À fin 2024, le secteur des transports a enregistré une reprise de 8,7%, avec une croissance notable de 8,2% pour le transport aérien.
La compagnie Nationale aérienne a pour provocation d’abord d’être un instrument, en symbole de souveraineté, de notre pays. Étant un symbole de souveraineté, cette compagnie a forcément vocation internationale.
Jean Robert Menié , Président du Syndicat libre des transporteurs terrestres
Du côté maritime, le Gabon a également investi dans le secteur avec l’achat de trois nouveaux navires destinés au transport de passagers et de fret, afin de stimuler l’économie et faciliter les échanges commerciaux en 2024. Ces initiatives témoignent de l’engagement du pays à moderniser ses infrastructures et à dynamiser son secteur des transports pour soutenir son développement économique.
Il faut renforcer la capacité opérationnelle de la CNNI puisque, c’est l’outil de référence que l’État a sur le plan du transport maritime et faire que cette société puisse remplir correctement les missions qui lui sont assignées.
Jean Robert Menié , Président du Syndicat libre des transporteurs terrestres
Malgré les progrès dans les secteurs aérien et maritime, le Gabon fait face à des défis persistants. Le système d’aviation civile souffre d’équipements vieillissants, nécessitant des interventions urgentes, tandis que la piraterie reste un frein majeur à la sécurité maritime, selon le ministère des Transports. Ces enjeux techniques et logistiques devront être adressés par les futures autorités gabonaises pour garantir un développement durable de ces secteurs stratégiques.
