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Mamadou Touré, Ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique : «Si nous parvenons à avoir quelques centaines d’Amadou Gon dans cette jeune génération, il y a de quoi espérer pour un avenir meilleur de notre pays et de notre continent».

Bienvenue dans cette nouvelle édition de Décryptage. À l’occasion de la commémoration de l’an 2 du décès d’Amadou Gon Coulibaly, ancien Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Africa24 aborde les principales activités prévues avec Mamadou Touré, Ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique. 

1-La Côte d’Ivoire a procédé, le 1er juillet, au lancement des activités de commémoration de l’an 2 du décès d’Amadou Gon Coulibaly, quelles sont les activités prévues ?

Il y a deux ans Amadou Gon revenait en Côte d’Ivoire après un séjour en France pour des raisons médicales et une semaine après il est décédé. L’institut de Formation Politique Amadou Gon Coulibaly(IFP-AGC) qui a été mis en place pour honorer sa mémoire et perpétuer ses valeurs a décidé de commémorer chaque année l’anniversaire de son décès. C’est dans ce cadre que nous avons commencé aujourd’hui par la cérémonie de sortie de la première promotion, et nous avons été honoré par la présence des personnalités importantes, le Vice-Président de la République, le Premier Ministre, le Président de l’Assemblée Nationale et tous ces jeunes qui ont effectué le déplacement. Les activités vont se poursuivre jusqu’au 8 juillet prochain avec au menu des débats, la dédicace du livre, l’exposition photo dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire.

2-ous êtes le Président du Conseil d’Administration de l’Institut de Formation Politique Amadou Gon Coulibaly, Quel bilan faites-vous un an après sa création?

Un engouement certain de la part des jeunes pour cette formation. Près de 4000 jeunes se sont inscrits, malheureusement nous n’avons pu accueillir que 150. 75% ont pu valider leur formation, notamment 94 jeunes. Cela veut dire que c’était un processus très sélectif. Durant leur formation, ils ont bénéficié des formations en leadership, en géopolitique, sur les fondamentaux des idéologies politiques, et sur le développement économique. Toutes ces formations ont permis aux jeunes d’être bien outillés. Ils peuvent aujourd’hui, se mettre au service des partis politiques ou des organisations de la société civile. L’objectif pour nous c’est aussi de faire émerger une nouvelle classe des jeunes Ivoiriens ou non Ivoiriens, conscient des enjeux internationaux, armés au niveau idéologique, qui peuvent affronter tous les défis qui se posent à notre continent aujourd’hui. J’espère que ces jeunes vont trouver des opportunités dans les partis politiques, ou dans les organisations de la société civile et permettre ainsi de relever le niveau du débat public dans notre pays et notre continent. Et dire que l’institut a une vocation sous régionale et régionale et donc il ne s’agit pas seulement de former les jeunes Ivoiriens, mais tous les jeunes africains. Nous prenons dès cette année académique les dispositions pour permettre aux jeunes d’autres pays de bénéficier des formations de l’IFP-AGC. Nous avons un trait commun, vous êtes une chaîne de télévision panafricaine et nous sommes un institut qui se veut panafricain.

3 -Nous avons assisté au baptême de la 2ème promotion. Qu’en est-il de l’insertion professionnelle de la 1ère promotion ?

Quand on regarde le profil de ces jeunes, ils sont en majorité des étudiants en fin de formation et certains travaillent déjà. Je pense que la formation qu’ils ont reçue pendant une année, renforce leur capacité et ceux qui sont sans emplois, peuvent aujourd’hui travailler dans les partis politiques, les organisations de la société civile, des organisations internationales et même dans le secteur privé. C’est un plus que nous leur apportons dans leur quête d’une insertion et cela leur permettra de mieux se valoriser.

4-Deux ans après le décès du Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly, comment sa famille politique a pu combler le vide ?

Amadou Gon Coulibaly était la pierre angulaire de tout ce que nous faisons, bien évidemment sous le leadership du Président Alassane Ouattara. Son décès est intervenu à un mois et demi du dépôt des candidatures à l’élection présidentielle, alors qu’il a été désigné comme notre candidat. Cela a été un coup dur pour notre parti. Je connais très peu de partis politiques qui auraient pu survivre dans le même contexte. Heureusement que le Président Ouattara a pu fédérer beaucoup de cadres autour de lui. Dieu merci après le décès d’Amadou Gon, le Président Alassane Ouattara a su nous rassembler de nouveau et se remobiliser car il faut le dire il a été beaucoup affecté par le décès. Cette mobilisation nous a donné la force de continuer. Aujourd’hui on considère que l’héritage qu’il nous laisse est d’abord pour la Côte d’Ivoire, toutes ses valeurs, car il avait beaucoup d’idées et d’ambition pour ce pays. Nous continuons à être soudés au sein du RHDP, autour du Président Alassane Ouattara.

5 -Quelles sont les dispositions qui ont été prises pour préserver les valeurs incarnées par le feu Premier Ministre  ?

L’institut qui permet de pérenniser les œuvres et les valeurs d’Amadou Gon. Nous espérons que années après années ces milliers de jeunes formés pourront impacter nos nations. Si nous parvenons à avoir quelques centaines « d’Amadou Gon » dans cette jeune génération, il y a de quoi espérer pour un avenir meilleur de notre pays et de notre continent. Là est le challenge de l’IFP-AGC.

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