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Afrique : la contribution du continent au développement de la culture francophone

Chaque année, à la date du 20 mars, la Journée internationale de la francophonie est célébrée dans le monde entier, dans les pays francophones mais aussi dans ceux où la langue française est moins répandue. Cette année, cette journée s’inscrit sous le thème « La Francophonie de l’avenir ». En Afrique, le français parlé dans les rues est un mix de plusieurs assonances, qui sans doute, vont conditionner cet avenir de la culture francophone sur le continent.

Un français normatif, dilué dans le parlé local de Kinshasa à Abidjan, en passant par Conakry, Dakar, Lomé ou encore Yaoundé. Ce qui paraissait choquant pour les puristes de la langue française dès le départ, est en passe de s’ériger en norme. Pour les spécialistes et les acteurs du « parler français », il y a un plus à voir la langue française devenir plurielle. 

Tout est francisé. Non. Il faut sortir de cette logique de la francisation de tout. On ne peut pas tout franciser. Pourquoi je me sens obligé de dire bâton de manioc, là où je peux dire bobolo ou alors miondo. Puisque c’est un gâteau qui est en Afrique, qui au Cameroun est appelé d’une certaine matière. Pourquoi ne pas intégrer des appellations locales dans une langues qui doit intégrer des appellations locales dans une langue qui doit accepter ces appellations locales.  C’est un élément très important dans le processus d’appropriation de la langue.

Jean Claude AwonoProfesseur de français, éditeur Cameroun

S’il y a un terrain où le français, l’outil majeur de la culture francophone, voit son avenir dessiner ses contours futurs, c’est bien celui de l’art. Une certain type de créateurs ne s’encombre pas des codes stricts de la langue de Molière, si souvent inaccessible à la cible qu’elle veut atteindre. Au Cameroun, Koppo, un rappeur bien connu, surfe sur la vague du camfranglais, au grand bonheur des d’amateurs de la poésie du conte et autres arts oratoires et du langage. 

Ma prétention à moi c’est de faire des propositions à la francophonie. J’aime bien le Camfranglais parce que le petit code qui permet aux jeunes de pouvoir se retrouver en ville. Avec le camfranglais il n’y a pas de Bamiléké il n’y a pas de Bassa  il n’ y a pas de tribalisme il y a vraiment l’intégration nationale.  Donc c’est le produit de l’ingéniosité, de la créativité de la jeunesse du Cameroun.

Koppo, Artiste rappeur Cameroun

Au fil des années, le français, 5ème langue la plus parlée dans le monde, s’est affranchi des codes jalousement conservés par les puristes pour s’ouvrir au monde. Des mots africains comme enjailler issue de Côte d’Ivoire, go en provenance du Mali, Yoyette venu du Cameroun, se sont imposés dans le français contemporain des cités et même dans l’académie française.

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