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Libye/Attaques de Tripoli : mandat d’arrêt émis contre Fathi Bachaga

Accusé par le gouvernement d’union nationale d’entraver le processus de stabilisation de la Libye suite aux attaques violentes des 27 et 28 août 2022 à Tripoli, Fathi Bachaga est désormais visé par un mandat d’arrêt et une interdiction de voyage. Sa nomination comme Premier ministre en février 2022 a conduit à un regain de violence dans la capitale libyenne, la plus récente ayant causé près de quarante décès.

Le Tribunal militaire du gouvernement d’union nationale lybien a émis un mandat d’arrêt et une interdiction de voyager contre l’homme politique Fathi Bachagha le 29 août 2022. Fathi Bachaga est accusé d’avoir mené une offensive militaire contre l’exécutif du 27 au 28 août 2022. Un attentat et une entrave à la stabilité, selon des termes du chef du gouvernement Abdul Hamid Dbeibeh lors d’une adresse à la Nation, le 28 août 2022.

“Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures, dont la première est de poursuivre tous ceux qui sont impliqués dans l’agression, militaires et civils… Ceux qui ont lancé l’agression sur Tripoli sont complices d’agendas internationaux qui ne veulent pas de stabilité pour le pays. Nous avons chargé le ministère de la Défense d’accélérer un plan global pour retirer les camps du centre-ville. L’agression a pris fin de manière irréversible.”

Abdul Hamid DBEIBEH, Premier ministre
Libye

Si les autorités annoncent le retour au calme, le bilan des affrontements entre les forces gouvernementales et des milices pro-Bachaga soutenues par le Parlement de Tobrouk, est important. Les données officielles font état de près de quarante décès et plus de cent cinquante blessés. Le ministère de la Défense de Libye envisage de renforcer les mesures de lutte contre le terrorisme. Dans le même temps, le Premier ministre Dbeibeh souhaite le retrait de son rival des pourparlers de paix afin de résoudre la crise libyenne.

“Dans le contexte actuel de la Libye, exclure une partie en vue d’organiser des élections, c’est comme mettre le sparadrap sur une blessure interne. Il faut envisager d’inclure tout le monde au processus quitte à prendre le temps qu’il faut pour sécuriser la Libye en vue d’organiser des élections libres, transparentes et crédibles”

Daouda Emile OUEDRAOGO, Analyste politique
Burkina Faso

Les violences observées en Libye se sont soldées par l’échec de la deuxième tentative de renversement du gouvernement menée par Fathi Bachaga depuis mai 2022, rapportent des médias locaux. Le chef du gouvernement Abdul Hamid Dbeibeh refuse de céder le pouvoir à son rival Fathi Bachaga pourtant nommé Premier ministre par le Parlement depuis février 2022.

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