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Mozambique : vers la production de 6% du gaz naturel liquéfié mondial d’ici 2027

Le Mozambique dispose d’un potentiel de production électrique estimé à plus de 19.000 Mégawatts, l’un des plus importants d’Afrique australe, toutes sources confondues. Mais le secteur reste encore faiblement développé avec une capacité installée de 2.800 mégawatts pour une consommation interne d’environ 950 mégawatts. La matrice électrique est dominée par l’hydraulique qui représente 81% de la capacité installée. Le pays mise sur le renforcement de son secteur énergétique grâce à un plan massif d’électrification.

Bien que classé 181e au rang mondial sur l’indicateur de développement humain du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), le Mozambique présente un potentiel hydroélectrique assez considérable pour son économie. Il puise près de 60% de son énergie de la centrale de Cahora Bassa sur le fleuve Zambèze et le pays veut booster son potentiel en identifiant déjà plus de 100 sites présentant une capacité collective de 15 000 mégawatts.

À la grande époque de l’énergie électrique de source hydrique, le problème majeur était le offtech, c’est-à -dire le client qui fiabiliserait la production. C’est pour ça que quand vous avez une économie interne qui n’est pas elle-même consommatrice de beaucoup d’énergie, vous dépendez donc de l’exportation d’énergie. Et exporter l’énergie n’a jamais été réellement rentable. Aujourd’hui il y a une très belle opportunité et le Mozambique l’a vu. C’est la possibilité de faire de l’hydroélectricité mais également de la convertir en hydrogène et l’hydrogène est un produit à haute valeur ajoutée qui est demandé dans le monde à des rythmes complètement fous.

Le Mozambique produit presque trois fois plus d’énergie qu’il n’en consomme, équivalant à près de 900 mégawatts (MW). L’essentiel de la production est exporté à son voisin, l’Afrique du Sud via le grand barrage de Cahora-Bassa, dont la puissance installée est de 2 075 mégawatts, représentant 83 % de l’énergie produite par le pays. Ce dernier vise toutefois de nouveaux projets de production, le dernier en date, dénommé Pavua, pour l’installation d’un barrage de 160 mégawatts. Par ailleurs ceux liés au gaz naturel liquéfié avec en vue un bénéfice de 3 milliards de dollars par an de recettes fiscales.

Je crois que là nous avons une opportunité pour tous ceux comme le Mozambique et la République démocratique du Congo et quelques autres pays, ont des potentiels hydroélectriques immenses, la possibilité de lancer aujourd’hui des investissements intensifs en partenariat public privé et être en mesure non pas d’exporter le courant mais plutôt d’exporter des produits à valeur ajoutée, que sont les produits dérivés des industries vertes, l’hydrogène et éventuellement les métaux verts.

Début 2019, la Banque mondiale et le Mozambique ont signé un accord de financement de 80 millions de dollars, première étape d’un financement de 200 millions de dollars pour l’initiative « Énergie pour tous au Mozambique ». Le pays compte produire 6% du gaz naturel liquéfié mondial d’ici 2027, se classant dans le top 5 des producteurs d’ici 2030.

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