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L’Afrique face au dilemme de l’exploitation et de la préservation des forêts

Un marché du carbone est un système d’échange de droits d’émissions de gaz à effet de serre, de crédits carbone et de quotas carbone. En 2020, dans un rapport de l’«International Carbon Action Partnership», l’organisme identifiait déjà  21 marchés du carbone et 24 autres en cours de développement ou en projet. Dans le monde, l’intérêt pour les marchés du carbone ne cesse de croître. Seulement, l’Afrique, qui abrite le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie, ne tire pas pleinement profit de son potentiel de biodiversité pour générer des ressources nécessaires à ses projets de développement.

Le marché du carbone a pour but de limiter les émissions de gaz à effet de serre via des quotas d’émissions, qui peuvent être échangés. Chaque participant soumis au marché doit, à la fin d’une année, restituer autant de quotas que de CO2 émis dans l’atmosphère. Une véritable niche financière pour les pays du bassin du Congo, avec leurs forêts qui permettent de stocker d’importantes quantités de carbone.

Est-ce-que ça génère suffisamment d’économie pour nos pays? Est-ce-que ce n’est pas jusqu’à ce jour un pôle de dépense au lieu d’être un pôle de recettes? Voila un peu l‘argumentaire qui amène les uns et les autres à être réticents vis à vis du marché de carbone en se disant, il est nécessaire commencer par reconnaître le potentiel financier, les efforts des Etats à préserver ces forêts et à compenser ces efforts en rémunérant lesdits efforts. 

Jonas Kemajou Finance Manager pour Tridom Landscape – WWF

Les écosystèmes africains emmagasinent d’énormes quantités de carbone. Les arbres du bassin du Congo absorbent environ 1 200 milliards de tonnes de CO2 chaque année, et les forêts africaines d’altitude peuvent stocker plus de carbone par hectare que l’Amazonie elle-même. Mais le continent ne tire pas encore des revenus conséquents de ce potentiel en monétisant ses forêts. Il faudrait des experts et de meilleurs outils pour calculer les quantités de carbone emmagasinées dans les forêts et les sols. L’autre enjeu est d’aligner cet objectif aux projets de développement de l’agriculture. L’Asie du sud-est par exemple a taillé dans ses forêts pour occuper son rang de premier producteur d’huile de palme.

On peut se poser juste une petite question. Pourquoi les forêts  de l’Amazonie brûlent. 

Jonas Kemajou Finance Manager pour Tridom Landscape – WWF

Les revenus mondiaux du carbone avoisinent 100 milliards de dollars. Ils ont bondi de plus de 80 % entre 2020 et 2021, mais les prix des 68 mécanismes de tarification recensés dans le monde restent très hétérogènes. Seul un cinquième des émissions mondiales de CO 2 sont couvertes. La COP27, la prochaine conférence de l’ONU sur le climat prévue en novembre en Egypte, pourrait être l’occasion de nouvelles discussions sur les marchés du carbone. 

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